Daniel Allemann

Sous l’or, basta le monde d’avant

Avec ses tableaux-prolégomènes, qui sont une introduction à un monde nouveau, Daniel Allemann donne à voir le monde tel qu’il est et le monde en devenir.

Autrement dit, une industrie déjà post-industrie mais encore exubérante, qui consume la planète et méprise les éléments. Un tout-commerce qui carbonise les consciences et désincarne les individualités. Mais, en même temps, on peut voir l’émergence de nouveaux paradigmes qui préparent l’avènement d’une ère nouvelle, plus harmonieuse, tant écologique, qu’économique, scientifique et technologique. Mais aussi sociologique, comportementale et spirituelle.

Ainsi, les « Prolégomènes à un nouveau monde » forment des tableaux proches de la réalité. La réalité ici et maintenant, reliant les pôles du passé et de l’avenir.

Si Daniel Allemann recouvre ses surfaces calcinées de clous dorés à l’or pur, c’est parce qu’il existe des valeurs absolues intangibles, qui traversent l’histoire au-delà des modes. Qui mobilisent nos émotions communes inconscientes : « Certaines valeurs sont des symboles gravés dans l’âme humaine sous forme de résiliences accomplies. L’or en est. Il n’est pas la valeur métal que voient nombre de personnes, mais un moyen d’échange spirituel entre les peuples. L’or est du domaine du sacré”. 

René Clairicia

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