« L’être humain « contemporain » a échangé une partie de ses chances de spiritualité concrète contre une sécurité éphémère. Entièrement soumis à la raison et au plan, il a perdu son authenticité. Il a égaré ses convictions pour ne conserver que des opinions et des préjugés. Il a des règles, des préférences et des aversions mais il est sans volonté. Il est conformiste et tant préoccupé par son image qu’il s’enferme et se rapetisse. Il ne recherche plus le défi, mais la stimulation, l’excitation et l’exaltation. Il aime la réussite mais évite d’affronter les épreuves. Il se méfie et calcule, mais pense peu. Il est souvent sans foi et sans courage, mais rempli d’espoir. Il insiste sur son droit au bonheur mais rejette sa responsabilité dans ses malheurs ». 20/04/2011