« Le cerveau est « informable » et déformable. Ainsi, s’il était le réceptacle de souvenirs figés qui remonteraient à la surface après avoir été extraits de la « boîte » où ils dormaient, comment, par exemple, reconnaîtrions-nous une personne que nous n’avons plus côtoyée depuis des années ? Sans un cerveau « plastique », à même de remodeler ses connexions en fonction de facteurs environnementaux et contextuels, de « remettre le passé au goût du jour », ce serait impossible. Le cerveau est donc en perpétuel remaniement. D’où nos capacités à remodeler notre perception des événements, notre capacité à transformer le monde qui nous entoure. Encore faut-il en prendre pleinement conscience ».