« Pour les ploucs, l’art ne sert à rien. Pour d’autres, l’art c’est ce qui rend subversif, ce qui rend la vie plus intéressante que l’art. Comme disait Laurent Schwartz, un des plus grands mathématiciens français (1er à obtenir la Médaille Fields en 1950) : « On ne peut pas avancer si on n’est pas subversif ». Et moi j’affirme que l’excès d’ordre et de règles édictées conduit à l’aliénation de l’âme, à la destruction de l’imagination dynamique. Et empêche d’être subversif. Voilà pourquoi je cherche à présenter certains de mes travaux dans le bon ordre d’un vrai désordre en quête d’une éthique de l’ordre ». 30/11/2013
« C’est de la folie que de se vouloir riche et heureux alors que nous sommes mouvement et action permanents. Et donc en constante mutation, plus ou moins riche, plus ou moins heureux, selon les jours, selon les événements, selon les chocs, selon les triturations de nos pensées. Si je suis heureux, je crée. Si je suis malheureux, je crée. Si je suis riche, je crée. Si je suis pauvre, je crée. Voilà qui doit guider ma vie. Voilà ce qui doit orienter mon programme ». 8/11/2013
« Le temps qui passe » tient une bonne place dans la vallée des croyances erronées. Le temps est un peu comme mes tableaux couche-couche. Il ne passe pas. Il s’accumule. Couche après couche. Ainsi, le passé ne disparaît pas. Jamais. Il est toujours là. Sous le présent. Sous la dernière couche « en cours ». 25/10/2013
« Nous ne percevons en général réellement que la partie qui est dans le cadre du visible. Il faut sortir du cadre. Sortir des limitations. Quand je travaille ma peinture hors du cadre, je la sors des limites pour la faire émerger dans la spacialité du réel. C’est un travail de déblaiement pour affaiblir ce que notre intelligence fabricatrice nous fait subir et s’ouvrir ainsi plus spontanément à l’infini. Dilater les limites, c’est contribuer au développement de l’atelier de l’âme. C’est se libérer de l’action mécanique. C’est spiritualiser l’espace ». 15/10/2013