Daniel Allemann

Au feu les espaces de liberté…

« Au diable les espaces de liberté qui ne sont en réalité que des espaces limités. Il faut brûler les espaces de liberté, pour créer une ouverture vers l’infini. Voilà pourquoi, lorsque les bords de mes tableaux sont détruits, par le feu, par les chocs ou par la matière dégoulinante, ils cassent l’espace restreint et laissent voir ce qui a séparé le vrai du faux ». 01/02/2013

Le courage de nettoyer ses neurones

« Il faut parfois avoir le courage de nettoyer ses neurones. Alors, dans le champ calciné du noir, surgissent des étoiles d’or et de lumière qui préfigurent de notre destinée ». 14/01/2013

La couleur argent

« La couleur argent, absorbe et renvoie mille et une nuances, selon l’influence de son environnement. Elle a quelque chose de télépathique ». 10/01/2013

Métaphore de mes clous dans la calcination

« Les points d’ancrages de mes clous dans le bois calciné, sont une métaphore des trous de la conscience qui ont enfin été remplis d’une matière qui la rendra éternellement brillante ». 2/01/2013

Comme une jolie fille qui s’ignore

« Depuis que l’homme se cogne la tête contre le ciel, l’horizon s’assombrit. Le lointain devient moins mystérieux. Nous n’avançons plus vers la lumière d’un bel avenir, mais reculons vers l’ombre de nos peurs. Tout cela se traduit dans mon travail par un désir de montrer que la réalité que n’enregistrent plus nos yeux est pourtant bien présente et, pour peu que nous lui en donnions l’occasion, elle peut se révéler absolument ravissante, comme une jolie fille qui s’ignore, comme un désert qui cache une extraordinaire source d’eau, comme un esprit qui s’émerveille ». 30/12/2012

Là où se trouvent les vérités cachées

« Mon inspiration n’évolue guère dans la technologie, mais plutôt dans une sorte d’archéologie intérieure, un archaïsme de la pensée et du geste. Là où précisément se trouvent les vérités cachées du passé et du futur ». 27/12/2012

Petits formats contre le gigantisme

« Je suis contre le triomphalisme des grands formats, du gigantisme, de ce goût dangereux du toujours plus qui forcément, un jour, mène à la perte de soi et de ses repères. Il en va de même pour l’individu comme pour les sociétés. Ainsi, mes tableaux de petit format sont le témoignage d’une expression de la réalité qui nous transcende ». 20/12/2012

En route vers un nouvel éclairage

« Si mon programme n’est compris que d’une infime minorité, c’est sans doute parce que nous sommes à l’aube de la fin des combats idéalistes (moment paradoxal pendant lequel ils ont le plus d’intensité) en route vers un nouvel et plus bel éclairage du réel de la vraie vie ». 18/12/2012

Cupide vanité

« Mes travaux conchient la cupide vanité. Voilà pourquoi ils resteront sans intérêt pour le plus grand nombre ». 16/12/2012

Que sont mes Structures/Eponges-Cloutées ?

« Les pieds sur terre. La tête dans le ciel. Voilà ce que sont mes SEC (Structures/Eponges-Cloutées). Mais ce n’est pas tout… ». 11/12/2012

Avec les belles pièces de Charlélie Couture

« Ma dernière exposition, présentant mes Artfactbox avec de belles pièces de Charlélie Couture, a renforcé en moi l’idée que ceux qui ne travaillent pas à leur accomplissement personnel (moins avec des techniques qu’avec l’esprit et le coeur ouverts), resteront soit tout simplement, soit plus généralement des moutons suiveurs pré-formatés ».  27/11/2012

Monochrome sans les fioritures de l’art décoratif

« La substance la plus pure, la plus révélatrice, qu’elle soit celle du physicien ou celle du public, ne saurait être autre que l’essence même de ce qui si souvent, nous échappe, pour mieux nous apparaître, un jour, un an ou un siècle plus tard. Voilà une autre raison fondée de mon choix monochromique, pour aujourd’hui et pour toujours, mais dans son état brut et sans les fioritures de l’art décoratif ». 10/11/2012