« Quand on peut voir la réalité de la couleur pure avec laquelle s’est formé un îlot de résiliences, alors, on peut ressentir vraiment l’énergie qui pousse au dépassement de soi ».
« Par la matière qui a fait sa résilience, alliée à la couleur pure, peut naître un moment de vérité absolue qui imprègne l’air et diffuse l’énergie inhérente au dépassement des partis-pris et des rigidités obstruantes. Voilà pourquoi, telle notre nature, triturée, bousculée et perturbée en permanence par l’ensemble des éléments qui agissent en nous et autour de nous, les chocs et leurs collatéraux constituent mes outils de base. Ce sont des éclaireurs. Pendant que le combat fait rage, ils jouent plus que jamais un rôle majeur : celui de stimuler la courroie de transmission de tous les possibles. Celui de favoriser le relèvement des défis les plus vertigineux ».
« Ce que la vie ne peut donner, la résilience s’en charge ».
« Dans chaque cerveau, il y a une éponge. Dans cette éponge, il y a des étoiles. Dans ces étoiles, il y a la lumière qui éclaire notre destinée ».
« J’ai personnellement épousé depuis longtemps déjà ce que disait Goethe « Regardez le monde : paysages, objets, figures, votre intérieur…. tout ça au travers d’une lentille d’une seule couleur, et vous atteindrez au mystère de l’unité, de l’universalité et de la spiritualité ». Goethe a directement recommandé la monochromie ».
« Je hais les petites gens. Je ne parle pas des gens modestes. Ceux-là peuvent se révéler grands. Je parle des gens à l’étroitesse de vue, à la conscience ramollie, qui vivent leur vie dans une perpétuelle mesquinerie. Ces gens-là sont comme la peste. Ils sont un fléau pour l’accomplissement de soi. Donnons-leur une couleur pure à voir et ils n’y verront rien. La réalité leur échappe, comme la vie d’ailleurs ».
« La civilisation est sous une cloche en or et en ferraille. La cloche fond de plus en plus. Et l’or tombe sur certains, la ferraille sur d’autres. Ainsi va le monde ».
« La dissonance picturale et musicale d’aujourd’hui n’est rien d’autre que la consonance de demain » disait Arnold Schoenberg. J’ajoute que la dissonance picturale contribue à la connaissance ».
« A force de lutter contre des crises, le cerveau n’est plus le véhicule qui absorbe rêves et intuitions, mais celui de l’avancée aveugle vers un monde crépusculaire dénoué de sens. Un monde qui cannibalise les énergies sensibles. Les couleurs pures qui ont besoin de lumière pour vivre, n’accrochent plus les synapses. Ainsi s’opère la chute dans le gouffre sans fond de l’opacité désespérante, source de médiocrité gluante ».
« Force est de constater que sous la matière, ce qui s’est passé hier est aussi loin que ce qui s’est passé il y a 10 000 ans ».
« Il me fait rire, celui qui prétend vouloir laisser quelque chose derrière lui. Derrière lui. Ce n’est pas de la transmission, ça. C’est de l’égocentrisme. Transmettre vraiment est immatériel, c’est de la pensée, c’est de la conscience, c’est du rêve, c’est de l’énergie intérieure ».
« Si tu ne sais pas me voir tel que je suis – et que tu me vois tel que tu voudrais que je sois – il me reste, soit à m’adapter pour me rapprocher de ta vision, soit à fuir pour t’éviter. C’est selon ce que tu apportes à mon expansion, que je choisirai l’une ou l’autre voie ».