Daniel Allemann

Se sentir sdans la « sphéra supériora »

« Lorsque les choses tournent rond, que je ressens dans mes veines le sang qui circule avec énergie. Lorsque je réussis à tordre la peinture et à lui donner l’expression de sa divinité, par la recherche et le tâtonnement – parfois mille fois recommencés… lorsque les mots coulent, que les écrits sont limpides, un entourage en ordre d’harmonie… lorsque tout ça arrive, je me sens dans ce que Michel-Ange appelait « la sphèra superiora ». D’où l’utilité de se sentir entouré d’âmes et d’esprits sensibles, en sachant nous protéger du milieu hostile qui nous environne trop, beaucoup trop ». 19/04/2010

Pitoyable moraliste

« N’importe quel pitoyable moraliste va faire son marché au « hard discount »  de la culture. Il ne voit pas la variété dans la profusion des êtres, comme il ne voit pas la couleur seule dans le monde des couleurs environnantes. Tel est son état naturel. Mais les boîtes dans notre cerveau sont toujours modulables. Pour le pitoyable moraliste aussi. Une vie rigide qui devient modulable, c’est comme un mur qui tombe et se met à bouger, à vivre. C’est comme une couleur qui se met à produire de la chaleur dans le coeur de celui qui sait voir ».  10/03/2010

Logique du hasard

« Les êtres, les arbres, le vent, le soleil, les pierres, etc… possèdent-ils une âme qui, au-delà de la vie, peut agir sur le monde tangible ? J’en partage la conviction. Regardez la vie et ses hasards. Ou du moins, ce que beaucoup appellent « hasards de la vie » et que j’appelle  « logique du hasard ». On cherche ce que l’on trouve et l’on trouve souvent ce que l’on veut chercher, de bon comme de mauvais. Consciemment et inconsciemment. Pourquoi le hasard rend-il certains êtres sensibles au risque et d’autres insensibles à lui ? La peur ? Le manque de confiance ? La nécessité de contrôle ? Sans doute un peu des trois. Pourquoi les êtres à la « conscience pauvre » et à l’âme perdue sont-il souvent obligés d’aller consulter, voyante et autre médium. Par nécessité de se rassurer ? Par besoin d’anticiper ce qu’ils ne savent pas prévoir ? Par peur de déceptions à venir ? Sans doute les trois à la fois. Or, l’animiste-activiste (non religieux), lui, n’a point besoin de tout cela; il est l’artisan de son destin. Le voyant de son âme. Le capitaine de sa vie. Il sait voir au-delà des apparences et sait mettre en place les éléments qui éclairent en permanence sa route. Il va parfois jusqu’à lire dans l’esprit de la matière. Pourquoi animiste-activiste et non religieux ? L’animiste religieux est rigide dans ses croyances, ce qui limite ses possibilités. L’animiste tout court entretient des croyances liées à l’animisme mais n’en tire que peu de bénéfices dans sa propre vie. L’animiste activiste (Non/Religieux) et un militant actif, allant jusqu’à braver les lois, religieuses bien évidemment, ou autres, mais toujours respectueux du principe de conscience sensible de l’animisme ». 18/02/2010

Le sens de la vie…

« J’ai cessé de vouloir donner un sens à ma vie le jour où j’ai découvert que le sens de ma vie, c’est la vie elle-même. Les circonstances seules, sont ma locomotion ». 28/12/2009

25/12/2009

« Le cerveau est « informable » et déformable. Ainsi, s’il était le réceptacle de souvenirs figés qui remonteraient à la surface après avoir été extraits de la « boîte » où ils dormaient, comment, par exemple, reconnaîtrions-nous une personne que nous n’avons plus côtoyée depuis des années ? Sans un cerveau « plastique », à même de remodeler ses connexions en fonction de facteurs environnementaux et contextuels, de « remettre le passé au goût du jour », ce serait impossible. Le cerveau est donc en perpétuel remaniement. D’où nos capacités à remodeler notre perception des événements, notre capacité à transformer le monde qui nous entoure. Encore faut-il en prendre pleinement conscience ».

02/11/2009

« La couleur peut exister sans la lumière, mais la lumière n’existe pas sans la couleur. Pour alimenter le terme de mon propos, j’aimerais rappeler l’extrait d’un dialogue du Zohar de la mystique Juive, qui va aider à mettre ma pensée en lumière sans qu’il soit nécessaire d’en ajouter davantage : « Dans la flamme qui s’élève, il y a deux lumières : l’une blanche, éclatante, l’autre, teintée de bleu ou de noir. La lumière blanche est au-dessus et s’élève sans faillir, alors qu’en dessous, la lumière bleue ou noire lui sert de trône. Elles reposent ainsi l’une sur l’autre, chacune enlaçant l’autre, jusqu’à ne devenir qu’une. La lumière sombre teintée de bleu, en dessous, sert de trône à la lumière blanche. Parfois, ce trône d’un noir bleuté devient rouge, sans que la lumière blanche au-dessus ne vacille : elle reste blanche. La bleue, elle, change de couleur : parfois bleue ou noire, parfois rouge ou jaune. Au-dessus, la lumière blanche. En dessous, ce qui l’amorce, la soutient, l’alimente. A chaque instant, elle consume et dévore ce sur quoi elle repose : la lumière bleue consume et dévore tout ce qui se trouve en dessous, tout ce sur quoi elle repose, car c’est dans sa nature de consumer et dévorer. Alors que la lumière blanche qui plane au-dessus ne consume ni ne dévore jamais ». Pour que notre esprit demeure à l’image de la lumière blanche de la flamme, c’est-à-dire doté de cette force vibratoire d’ouverture et de conscience pure, offrons-lui, par le bleu, le noir, le rouge ou toute autre couleur munie d’un champ d’énergie vibratoire, le trône qui dévore et consume tout ce qui se trouve en dessous. Cette approche de la « couleur responsable », parlera et fera naturellement « sens » dans le coeur d’un être sensible, mais elle demeurera incomprise et morte dans le coeur d’un être imbibé d’illusions postmodernes ».

22/10/2009

Ce que nous voyons et percevons n’est pas la réalité, mais notre interprétation de la réalité. Tout comme les autres ne nous voient pas tels que nous sommes, mais tels que nous croyons être. Et tout comme le disait Fénelon « Il n’y a pas de plus dangereuse illusion que la notion par laquelle les gens s’imaginent éviter l’illusion ». Et Voltaire d’ajouter « On ne peut vivre dans le monde qu’avec des illusions ». La vie a besoin d’illusions, c’est-à-dire de non-vérités tenues pour des vérités. Par conséquent, je dis que celui et celle qui sait nourrir les illusions est un réaliste.

22/09/2009

« Quand on peut voir la réalité de la couleur pure avec laquelle s’est formé un îlot de résiliences, alors, on peut ressentir vraiment l’énergie qui pousse au dépassement de soi ».

15/09/2009

« Par la matière qui a fait sa résilience, alliée à la couleur pure, peut naître un moment de vérité absolue qui imprègne l’air et diffuse l’énergie inhérente au dépassement des partis-pris et des rigidités obstruantes. Voilà pourquoi, telle notre nature, triturée, bousculée et perturbée en permanence par l’ensemble des éléments qui agissent en nous et autour de nous, les chocs et leurs collatéraux constituent mes outils de base. Ce sont des éclaireurs. Pendant que le combat fait rage, ils jouent plus que jamais un rôle majeur : celui de stimuler la courroie de transmission de tous les possibles. Celui de favoriser le relèvement des défis les plus vertigineux ».

10/08/2009

« Ce que la vie ne peut donner, la résilience s’en charge ».

25/07/2009

« Dans chaque cerveau, il y a une éponge. Dans cette éponge, il y a des étoiles. Dans ces étoiles, il y a la lumière qui éclaire notre destinée ».

5/07/2009

« J’ai personnellement épousé depuis longtemps déjà ce que disait Goethe « Regardez le monde : paysages, objets, figures, votre intérieur…. tout ça au travers d’une lentille d’une seule couleur, et vous atteindrez au mystère de l’unité, de l’universalité et de la spiritualité ». Goethe a directement recommandé la monochromie ».